photo Festival Beethoven à Beaune 2025

Festival Beethoven à Beaune 2025

Musique

Beaune 21200

Le 05/04/2025

Inmo Yang, violon Charles-Richard Hamelin, piano Sung-Won Yang, violoncelle Quatuor Hermès Clara Schumann Trio avec piano, en sol mineur op. 17 Robert Schumann Sonate pour violon et piano en ré mineur op. 121 Ernest Chausson Concert pour violon, piano et quatuor à cordes op. 21 Ce programme met en lumière la transmission familiale et les échanges créatifs au cœur du romantisme musical. Clara Schumann ouvre le concert avec son Trio avec piano, une œuvre d’une grande intensité expressive, reflet de son génie et de sa complicité artistique avec son époux, Robert Schumann. En écho, la Sonate pour violon et piano en ré mineur de Robert témoigne de cette même passion pour le dialogue intime entre les instruments, portée par une écriture profondément lyrique et dramatique. Ce voyage se conclut avec le Concerto pour violon, piano et quatuor à cordes d’Ernest Chausson, qui s’inscrit dans la continuité de cet héritage romantique tout en explorant une modernité harmonique et une richesse sonore uniques. À travers ces œuvres, le programme célèbre l’inspiration réciproque et les transmissions, tant familiales qu’artistiques, qui nourrissent ces chefs-d’œuvre intemporels.

photo La mémoire de l'eau

La mémoire de l'eau

Chenôve 21300

Le 12/12/2021

En 2001, Nathalie Pernette, danseuse et chorégraphe, crée sa compagnie. Elle emprunte, depuis lors, des chemins qui souvent conduisent ses oeuvres dans des lieux insolites ; ici, ce sera la piscine municipale de Chenôve. La mémoire de l’eau est une pièce conçue comme une rêverie chorégraphique, interprétée à la tombée de la nuit. Elle tente de ramener à la surface – celle de nos imaginaires entre autres – un ensemble d’impressions, de sensations, de mouvements attachés à notre lien intime et millénaire à l’eau, sa part sensuelle et accueillante, mais aussi fantastique, mélancolique, furieuse ou ludique. Les variations aquatiques proposées prendront tour à tour des couleurs différentes : celle de la mare, sombre et mélancolique, songeuse, lente, calme ; celle de l’eau douce, féminine, caressante, sensuelle et pure aussi ; celle joyeuse enfin qui se fait musique, troublée de ricochets, murmure ou vacarme. Cette pièce en somme, est un voyage qui fait passer interprètes et spectateurs du bord d’un bassin à la profondeur des Abysses où peut-être verrez-vous ondines, nymphes ou sirènes ?

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